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La recherche-création entre aux cycles supérieurs

Le Département des littératures de langue française offrira en septembre prochain une option Recherche-création dans ses programmes de maîtrise et de doctorat en littérature, visant les étudiants qui se destinent à l’écriture et ceux qui veulent mener une réflexion sur leur pratique tout en acquérant des bases critiques et théoriques.

Avec cette nouvelle option, le département de l’UdeM devient le premier, à Montréal, à proposer un tel parcours dans l’ensemble des cycles supérieurs. «La demande est grandissante, suivant ainsi une courbe croissante de l’intérêt pour la scène culturelle francophone et il est impératif pour l’Université de Montréal d’offrir une option qui reflète davantage cette réalité», explique le document déposé par la Faculté des arts et des sciences à la réunion de la Commission des études le 17 mai.

L’étudiant devra produire une œuvre originale accompagnée d’une réflexion critique qui s’appuie sur un travail de recherche. Pour ce qui est du volet création, le texte inédit comportera un nombre de pages variant en fonction du genre ou du dispositif retenu. Dans le passé, Monique Bosco, François Hébert et Pierre Nepveu ont enseigné et encadré la création littéraire. Quatre professeurs ont pris le relais et consacrent essentiellement leur tâche d’enseignement à la recherche-création : Catherine Mavrikakis, romancière et essayiste; Marie-Pascale Huglo, romancière, nouvelliste et essayiste; Claire Legendre, romancière, dramaturge et essayiste; et Jean-Simon DesRochers, romancier, poète, essayiste et scénariste. Plusieurs autres professeurs du département sont intéressés par le dialogue créatif, les esthétiques actuelles et l’encadrement de la création : Jean-Philippe Beaulieu, Jean-Marc Larrue, Marcello Vitali-Rosati, Lucie Bourassa, Gilles Dupuis, Andrea Oberhuber et Michel Pierssens notamment.

Comme le dit le document de présentation, le Québec fait figure de précurseur en ce domaine, puisque l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Rimouski offrent une option ou un programme en recherche-création littéraire aux cycles supérieurs. Apparus aux États-Unis, les programmes de creative writing se sont étendus dans les départements de littérature de nombreux établissements universitaires. Au Royaume-Uni, l’Université de Cambridge s’est dotée d’un tel programme en 2013. On recense 19 universités américaines et une quinzaine de canadiennes qui proposent un doctorat en création littéraire.

Certificat en créativité et innovation

Les membres de la Commission des études ont également adopté l’implantation d’un certificat en créativité et innovation à la Faculté de l’éducation permanente (FEP). Ce programme d’études est essentiellement transversal et pourra s’intégrer dans un baccalauréat par cumul, a indiqué le vice-doyen au développement des programmes, Vincent Beauséjour. «La créativité, rappelle le document de présentation, n’est plus l’apanage des créatifs, des chercheurs, des artistes. Que l’on soit employé d’une organisation ou travailleur autonome, professionnel qualifié dans un domaine tel que la communication, la gestion, les ressources humaines, l’intervention sociale, l’économie sociale et solidaire, la santé, les arts ou dans tout autre domaine, il est souhaitable d’acquérir ou d’enrichir ses connaissances fondamentales et de développer ou de rehausser les habiletés et les compétences applicables dans son propre milieu de travail, dans l’optique de contribuer à développer des environnements plus innovants ou à dynamiser sa carrière.»

Toujours à la FEP, on va revoir le programme de certificat d’intervention auprès des jeunes : fondements et pratiques. La faculté met ainsi à jour un programme instauré en 1994 et qui avait fait l’objet d’une première refonte en 2006. Depuis, des changements dans les politiques gouvernementales du Québec et les lois et règlements destinés à protéger les enfants et les adolescents sont survenus, dont l’adoption de la Loi sur la protection de la jeunesse.

Ce programme de perfectionnement professionnel vise à améliorer les capacités d’intervention de praticiens actifs auprès des jeunes de 14 à 19 ans : infirmières, travailleurs sociaux, techniciens spécialisés, etc. Il s’adresse aussi aux intervenants des réseaux communautaire, de la justice et de l’éducation ainsi qu’à toute personne désireuse d’approfondir ses compétences dans ce secteur. La mise en place du programme modifié est prévue pour le trimestre d’hiver 2017. La modification découle du processus d’évaluation périodique des programmes.

À Polytechnique Montréal, trois certificats sur la fraude informatique ont fait l’objet d’une révision importante de leur structure et de leurs contenus de formation à la suite d’une analyse des besoins en formation exprimés par les employeurs dans ces domaines. Il s’agit des programmes de cyberenquête, cyberfraude et cybersécurité des réseaux informatiques. Les programmes modifiés accueilleront les étudiants dès cet automne.

Modifications aux cycles supérieurs

La Faculté des arts et des sciences propose de modifier le diplôme d’études supérieures spécialisées en administration sociale. «La nouvelle structure correspondra davantage à un partage du contenu qui rejoindra autant les besoins des intervenants sociaux du secteur public que communautaire et n’ayant pas nécessairement de formation préalable en administration sociale. Le réaménagement de la structure facilitera, entre autres, le parcours des étudiants, mais également l’enseignement de la matière en offrant une base de connaissances plus complète», peut-on lire dans le document explicatif.

À l’École de relations industrielles, le doctorat en relations industrielles subira des modifications au règlement pédagogique, à la structure du programme d’études et au répertoire de cours. Cette mise à jour vise à «rehausser la qualité de l’offre de cours et positionner sa réputation à la hauteur des grandes écoles de relations industrielles nationales et internationales. L’école pourra ainsi mettre en valeur la diversité de ses expertises et la nouvelle structure offrira une meilleure capacité d’adaptation selon l’évolution du marché du travail, tout en assouplissant le parcours des étudiants». Une nouvelle nomenclature comptera trois domaines de spécialisation de plus (Santé, sécurité et mieux-être au travail, Droit et régulation du travail, et Aspects internationaux et comparatifs du travail et de l’emploi).

Au Département de mathématiques et de statistique, la maîtrise en statistique subira des modifications similaires au règlement pédagogique, à la structure du programme d’études et au répertoire de cours et verra s’ajouter l’option Biostatistique.

Enfin, la Faculté des études supérieures et postdoctorales a proposé l’adoption d’un diplôme d’études supérieures en surspécialisation médicale.

 

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