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3 chercheurs de la Faculté se démarquent au concours <i>La preuve par l'image</i> de l'Acfas

L'Acfas a dévoilé, lors de son 70e Gala organisé le 22 octobre dernier, les images lauréates de l'édition 2014 de son concours La preuve par l'image. Trois chercheurs de la Faculté s'illustrent au palmarès.

Bouquet nuptial

Yuki Hamamura, stagiaire postdoctorale à l'Institut de recherche en biologie végétale, rattaché au Département de sciences biologiques, a remporté le 2e prix, pour son image « Bouquet nuptial ».

Arabidopsis thaliana est une toute petite plante, mais d'une grande utilité en science. C'est la première représentante du monde végétal dont on a séquencé le génome. Dans la foulée, elle a acquis le statut d'organisme modèle. On étudie donc cette plante de laboratoire jusque dans ses détails les plus intimes. Comme lors du processus de fécondation, au moment critique où les grains de pollen, en vert, viennent d'atterrir sur un stigmate réceptif, en mauve. On voit que chaque grain s'affaire à déployer une longue protubérance afin d'atteindre les ovules et déposer ses cellules spermatiques.

Microscopie à fluorescence. Les grains de pollen, modifiés génétiquement, expriment une protéine fluorescente verte (GFP). Le stigmate, lui, est naturellement fluorescent. Colorisation.

Le mystère du cycle solaire

Nicolas Lawson, étudiant en physique, et Paul Charbonneau, professeur titulaire au Département de physique, ont remporté le 3e prix pour leur image « Le mystère du cycle solaire ».

L'activité en surface de notre Soleil varie d'intensité selon un cycle de 11 ans, à quelques exceptions près. Or, les mécanismes physiques sous-jacents, qui l'expliquent, sont difficilement observables. Pour tenter de les comprendre, on bâtit des simulations numériques. Ce qui permet de voir la dynamique des différents courants de plasma qui remontent ver la surface (jaune) ou qui retournent vers le cœur (Bleu). Ces écoulements turbulents produisent, ici, un puissant champ magnétique torsadé (lignes rouges). Cette simulation n'est pas encore parfaite, puisque ce soleil virtuel « bat » selon un rythme de quarante ans. Mais elle se rapproche toujours plus de son flamboyant modèle.

Modèle numérique de la magnétohydrodynamique des couches supérieures du soleil réalisé grâce au système EULAG-MHD. Les données ont ensuite été modélisées en 3D.

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