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Je veux mieux comprendre la psychologie du don provenant d'un donneur vivant

Amélie Philibert - Benoît Gougeon

Mener à terme un projet de doctorat n’est pas une mince affaire. Une fois par semaine, un étudiant de l’UdeM explique en 150 mots ce sur quoi il travaille, et pourquoi il le fait.

Pourquoi donne-t-on un rein de son vivant? Cela n’apporte aucune amélioration sur le plan de la santé; au contraire, le geste implique une intervention chirurgicale importante et une convalescence de plusieurs semaines… sans rétribution. Et comment reçoit-on un tel cadeau quand on est en attente d’une greffe? C’est ce que j’ai voulu savoir dans le cadre de ma thèse de doctorat. J’ai sélectionné des paires de donneurs-receveurs de quatre types (sœur-frère, mère-fille, conjoints et collègues de travail) et les ai interrogées sur le processus du don. Ma plus grande surprise a été de constater que la décision de donner un rein de son vivant était plus facile à prendre que celle de le recevoir. Certains receveurs ont hésité jusqu’à une année avant d’accepter. Ma thèse permettra de mieux comprendre les différentes situations qui lient les individus concernés et, peut-être, d’améliorer la prise en charge et le suivi en situation clinique.

Deborah Ummel


Directrice de recherche

Bourse

  • Bourse de doctorat du programme de recherche paramédicale de la Fondation canadienne du rein (2013-2015)

Publications

  • Ummel, Deborah, et Marie Achille. “How Not to Let Secrets Out When Conducting Qualitative Research With Dyads”, Qualitative Health Research, vol. 26, no 6, 2016, p. 807-815.

Dans les médias

Propos recueillis par Mathieu-Robert Sauvé

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