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La qualité des programmes universitaires, un enjeu majeur pour la francophonie

Des représentants de 17 pays se sont réunis le mois dernier à l'Université libre de Bruxelles afin de réfléchir sur la qualité en enseignement supérieur. Ils se sont demandé quels étaient les meilleurs moyens d'assurer l'amélioration continue des programmes d'études et de l'apprentissage des étudiants.

Ce colloque, intitulé «La qualité dans tous ses états», était organisé par les universités du G3, soit l'Université de Montréal, l'Université libre de Bruxelles et l'Université de Genève. Plus de 175 personnes y ont participé. Claude Mailhot, vice-rectrice adjointe à la promotion de la qualité à l'UdeM, comptait parmi les organisateurs de la rencontre.

«Nous avons constaté que le souci de la qualité des programmes est généralisé, mais qu'il s'exprime par des enjeux et des formes différents selon les pays», dit Mme Mailhot. Par exemple, en Europe, la création de l'espace européen a forcé l'uniformisation et donc la centralisation de l'assurance qualité et les gestes sont dictés par des agences nationales. Et, dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, le premier défi en matière de qualité est de réussir à offrir des salles de classe adaptées aux larges cohortes d'étudiants.

Quant au modèle québécois, illustré par deux présentations de l'Université de Montréal et de l'Université Laval, il a suscité beaucoup d'intérêt, rapporte Mme Mailhot.

L'UdeM a pris les devants

Mme Mailhot est en fonction à l'UdeM depuis un an. Il s'agit là d'un nouveau poste visant justement à valoriser l'amélioration continue des programmes d'études. En expliquant la création de ce poste, le vice-recteur aux études, Raymond Lalande, avait souligné que, partout dans le monde, on observait désormais que les établissements avaient une responsabilité accrue en matière d'assurance de la qualité.

Cet appui de la haute direction à une démarche d'évaluation de la qualité est d'ailleurs revenu à plusieurs reprises au cours du colloque du G3 comme un facteur clé de la réussite du processus. La décentralisation des évaluations de programmes, mode de révision privilégié à l'Université de Montréal, est également considérée par plusieurs comme idéale. «Les facultés et départements sont habituellement les mieux placés pour jeter un regard critique sur leurs programmes, car ils connaissent l'évolution de leurs disciplines», indique Mme Mailhot.

Enfin, la vice-rectrice adjointe à la promotion de la qualité a signalé que, pour les participants, il était crucial de bien faire connaître les retombées des évaluations auprès de la communauté universitaire, dans un esprit de transparence et de circulation des idées.

Notons d'ailleurs que, dans cette optique, la Commission des études de l'UdeM rendait publique le 14 octobre une série de plans d'action adoptés à la Faculté des arts et des sciences, qui faisaient ressortir les forces des programmes d'études et les aspects à améliorer. À l'Université de Montréal, si l'évaluation des programmes connaît un nouvel élan depuis un an, elle n'est pas nouvelle, puisque l'évaluation des unités s'est faite à partir de 2001. Depuis 2007, la direction insiste sur le fait que la réussite des étudiants passe par une évaluation systématique des programmes.

Les participants au colloque ont convenu de poursuivre leurs échanges sur la qualité des programmes en 2016, cette fois à l'Université de Genève. Et ce sont les responsables de la qualité au sein du G3 qui piloteront de nouveau l'organisation de la rencontre. Les pays représentés à Bruxelles cette année étaient la France, la Belgique, le Canada, le Liban, la Suisse, le Bénin, le Burundi, le Cap-Vert, le Congo, le Gabon, le Togo, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Vietnam.

Paule des Rivières

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