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Ressources naturelles, littérature autochtone et démocratie au menu des écoles d'été du CERIUM

Les écoles d'été du Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CERIUM) reviennent en force cette année, conjuguant nouveaux thèmes et retours attendus.

Signalons des écoles sur la démocratie, les ressources naturelles et la littérature autochtone, qui s'annoncent éclairantes et inspirantes.

Ces séminaires au nombre de sept sont offerts du 8 au 13 juillet et ont pour objectif de faciliter la compréhension d'un monde changeant. Le programme est élaboré par la Faculté des arts et des sciences et la Faculté de droit de l'UdeM, sous la supervision du nouveau directeur du Centre, Frédéric Mérand, professeur de science politique. M. Mérand animera d'ailleurs l'école «Diplomatie, défense et sécurité internationale» avec Nicolas Contessi, de l'Université McGill. Une dizaine d'experts s'interrogera entre autres sur les moyens de prévenir des conflits comme ceux ayant cours en Syrie ou en Afghanistan.

Ces écoles intensives de six jours, qui regroupent des spécialistes reconnus autour d'un programme élaboré par les responsables des séminaires, s'adressent aux membres d'organisations non gouvernementales et de la fonction publique, aux journalistes et aux diplomates ainsi qu'aux professeurs, formateurs, cadres d'entreprise, étudiants et simples citoyens. Différentes formules d'inscription sont proposées, incluant un accès à plusieurs écoles ou un accès aux communications d'une seule journée.

L'école intitulée «La démocratie à un point tournant» se penchera sur les pratiques de bonne gouvernance et sur les moyens d'endiguer le flot de la corruption qui met en péril gouvernements, organismes et partis. Alain Saulnier, chargé de cours au diplôme d'études supérieures spécialisées en journalisme est responsable de ce séminaire.

Sarah Henzi, chercheuse postdoctorale au Forts Nations Studies Program de l'Université de la Colombie-Britannique, et Isabelle St-Amand, chercheuse postdoctorale au département d'études amérindiennes de l'Université du Manitoba, sont chargées de l'école «Littérature autochtone du Canada et du Québec: réflexions sur la politique et la culture». Elles se demanderont comment la littérature aide à mieux saisir les enjeux politiques concernant les autochtones et de quelle manière ces enjeux nourrissent la création littéraire.

L'école sur les ressources naturelles permettra aux participants de voir s'il existe des solutions innovantes susceptibles de contribuer à la sauvegarde de la planète compte tenu de la croissance exponentielle des besoins. Pierre Langlois, associé chez Heenan Blaikie et chargé de cours en droit, et Élizabeth Nantel, avocate, chargée de cours et coordonnatrice à la vie facultaire et à la formation continue à la Faculté de droit, coanimeront cette école.

Le modèle scandinave et les outils à la source de son succès seront encore discutés cette année, avec à la barre Henry Milner, chercheur invité à l'UdeM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études électorales. Car on ne cesse de se demander pourquoi les pays scandinaves sont en tête de tous les palmarès positifs, qu'il soit question d'éducation, d'emploi ou de qualité de vie.

Une école portera par ailleurs sur les États-Unis parce que ce pays exerce toujours une irrésistible fascination et parce que ses hauts et ses bas ont des répercussions sur le Canada. Assistons-nous au déclin de notre supervoisin ou ce dernier traverse-t-il plutôt une nouvelle phase d'adaptation?

Les coresponsables de cette école sont George Ross, de la Chaire Jean-Monnet en droit de l'Union européenne et professeur associé de science politique à l'UdeM, et Morris Hillquit, professeur émérite à l'Université Brandeis, au Massachusetts.

http://www.cerium.ca/eteLa crise malienne, qui reste un mystère pour plusieurs en Occident, sera décortiquée à travers son histoire, ses origines et ses portes de sortie. Marie-Joëlle Zahar, professeure de science politique à l'UdeM et directrice scientifique du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix, et Lori-Anne Théroux-Bénomi, chercheuse au bureau de Dakar de l'Institute for Security Studies, élaboreront le programme de cette école.

 

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