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Un département de littératures et de langues du monde verra le jour à l'UdeM

À compter du 1er juin prochain, un département de littératures et de langues du monde verra le jour à la Faculté des arts et des sciences (FAS) de l'Université de Montréal. Il regroupera la littérature comparée, les études anglaises, ainsi que les littératures et langues modernes.

Cette décision de la FAS, qui a été entérinée le 26 janvier par le Conseil de l'Université, est appuyée par les directeurs des trois départements réunis. «Alors que les champs d'exercice de chaque département seront préservés et bonifiés, le regroupement facilitera la transdisciplinarité et la collaboration entre les professeurs, qui sont tous du domaine de la littérature», ont-ils soutenu au cours d'une entrevue accordée à Forum.

«Le contexte budgétaire actuel a eu une influence sur la décision de créer le nouveau département, mais cette décision résulte avant tout des efforts déployés ces dernières années à la faculté pour revoir les programmes de formation et intensifier les collaborations dans le secteur de la littérature et des langues», a souligné le doyen de la FAS, Gérard Boismenu.

Pour l'heure, les trois directeurs des départements actuels assumeront la codirection de la nouvelle unité jusqu'au 31 mai 2016, après quoi un directeur entrera en fonction en juin de cette année-là, à la suite du processus habituel de nomination.

Parallèlement, un comité ad hoc composé de professeurs est déjà à élaborer les statuts et règlements du futur département.

Une offre renouvelée

Actuellement, les départements de littérature comparée, d'études anglaises et de littératures et de langues modernes proposent une offre globale de 28 programmes de premier cycle, 4 programmes de maîtrise et 2 programmes de doctorat.

«Tous ces programmes seront maintenus au sein du nouveau département, et nous saisissons l'occasion pour consolider nos forces et pour entreprendre des initiatives», a indiqué Robert Schwartzwald, directeur du Département d'études anglaises.

«D'ailleurs, il y a quelques semaines, nous avons annoncé la création de deux nouveaux baccalauréats, l'un spécialisé en littérature comparée et l'autre étant un baccalauréat par cumul en langues modernes», a poursuivi Simon Harel, directeur du Département de littérature comparée.

Puis, à compter de septembre, le nouveau département de littératures et de langues du monde offrira un diplôme d'études supérieures spécialisées en récits et médias autochtones – une première au Québec et dans la francophonie internationale – grâce à des partenaires autochtones, dont Terres en vues et le Wapikoni mobile.

Par ailleurs, le département sera doté d'un centre de recherche qui permettra de soutenir et de mettre en valeur les travaux des professeurs et des étudiants en littérature et en langues, en plus de favoriser leur collaboration. «Et ce sont les professeurs qui détermineront le contenu du nouveau centre de recherche», a précisé M. Schwartzwald.

De même, un laboratoire sur l'intermédialité a ouvert ses portes. «Il s'agit d'une installation de recherche audio-vidéo de captation des récits de la mobilité urbaine, rendue possible grâce à la Fondation canadienne pour l'innovation», a ajouté M. Harel.

Enfin, un réaménagement des lieux encouragera les interactions entre les professeurs et les étudiants. «Nous créerons de nouveaux locaux pour les étudiants des cycles supérieurs de même que pour les associations étudiantes, en plus de réorganiser les salles d'enseignement et de concevoir des aires d'échange», a mentionné M. Schwartzwald.

Travailler sur le long terme

La plateforme de recherche ainsi que l'offre renouvelée de programmes «découlent d'une ambition très nette, soit celle de déployer, sur le long terme, la meilleure offre d'enseignement en littératures du monde et en langues à Montréal», a renchéri Simon Harel.

«La diversité des langues et des contacts est une grande force de nos départements. Avec la nouvelle unité, la masse critique de 30 professeurs permettra de mettre l'interdisciplinarité en œuvre, ce qui nous procurera une vitalité renouvelée ainsi qu'un plus grand rayon d'action», soutient Juan Carlos Godenzzi, directeur du Département de littératures et de langues modernes.

«Forte de l'expertise des professeurs du nouveau département de littératures et de langues du monde et de celle du Département des littératures de langue française, la Faculté des arts et des sciences est convaincue d'assurer ainsi l'avancement de la recherche et de l'enseignement en littérature et en langues», a conclu Gérard Boismenu.

Martin LaSalle

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