Jacques Brodeur
Département de sciences biologiques
La petite guêpe parasite Dinocampus coccinellae a fait la couverture du magazine National Geographic en novembre 2014 en compagnie de son hôte, la coccinelle Coleomegilla maculata. Les clichés de ces insectes devenus vedettes internationale sont été pris dans le laboratoire d’entomologie de Jacques Brodeur, professeur au Département de sciences biologiques et chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal.
Ses insectes font la une de National Geographic
Sur la photo – qui illustrait un article sur les comportements de « morts-vivants » de certains hôtes parasités –, on voit en contre-plongée le cocon de la guêpe surmontée de la coccinelle.
« National Geographic fait partie de mon univers depuis que je suis tout petit, puisque mes parents y étaient abonnés », commente le chercheur.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en lutte biologique, Jacques Brodeur tente de répondre à plusieurs questions fondamentales concernant la lutte biologique,une solution de plus en plus courante aux pesticides chimiques. Il a entrepris de déterminer les principes écologiques et les mécanismes qui régissent les interactions au sein des communautés d’arthropodes en agriculture. Ses laboratoires à ciel ouvert sont les champs de fèves de soja, les vergers et les serres de tomates. À son avis, la lutte biologique est un moyen efficace et viable d’écarter les insectes nuisibles.
Le Département de sciences biologiques forme des étudiants-chercheurs afin de comprendre toutes les facettes de la vie tant animale et végétale que microbienne,et ainsi de promouvoir un environnement durable.
bio.umontreal.ca
*Le texte provient de la publication Au sommet et le choix des chercheurs mis en vedette est assuré par le Bureau des communications et des relations publiques.