Chargée de cours à la Faculté des arts et des sciences, lauréate d’un Prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences

Marianne Cloutier a débuté sa carrière en enseignement à l’Université de Montréal en 2016 au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques. Elle a mis sur pied un cours en français portant sur le bioart, une première au pays pour ce champ de l’art en pleine effervescence, jusqu’alors surtout traité et enseigné dans le monde anglo-saxon. Depuis 2017, elle enseigne au D.E.S.S. en arts, création et technologies, où elle transmet sa passion pour la recherche-création, les arts technologiques et le commissariat d’exposition.

À son arrivée dans le programme, Marianne Cloutier désire accorder une meilleure visibilité aux projets de création des étudiantes et étudiants. Elle est à l’origine, avec sa collègue Marjolaine Béland, de la création d’une vitrine en ligne qui vise à souligner la qualité des projets artistiques étudiants alors qu’ils peuvent désormais être hébergés sur une plateforme. Il s’avère que cette vitrine virtuelle est aujourd’hui un fort outil d’attraction et de recrutement pour le programme.

Marianne Cloutier offre le cours de première session Recherche et création : approches, dans lequel elle accompagne ses étudiantes et ses étudiants à l’élaboration de leur projet de D.E.S.S. qui marque pour plusieurs le début de leur carrière artistique. Il est important pour elle de leur offrir un suivi personnalisé en dehors des heures de cours. « Ceci leur donne le sentiment d’être épaulés dans leur démarche et leur permet de prendre de l’assurance, alors que ce programme est parfois leur premier contact avec l’art et la création », mentionne-t-elle.

Elle offre également le cours Mise en espace des œuvres, qu’elle a elle-même développé. D’abord testé sous forme d’atelier à contenu variable, il est en voie de devenir permanent; ce dont elle est très fière. Offert en fin de programme, ce cours est l’occasion pour les étudiantes et les étudiants de vivre une première expérience professionnelle d’exposition et de participer à toutes les étapes d’élaboration. L’exposition culmine avec une soirée de clôture festive où est notamment invitée la nouvelle cohorte étudiante, pour un extraordinaire moment de transmission.

Les témoignages d’appréciation envers l’enseignement de Marianne Cloutier sont nombreux et unanimes. Elle marque le parcours de ses étudiantes et étudiants par sa passion, son implication, son dévouement et sa capacité à alimenter les réflexions créatives et artistiques dans un climat de confiance, faisant de Marianne Cloutier une force vive de l’enseignement de la recherche-création de notre université.

Professeure adjointe au Département d’anthropologie, lauréate d’un Prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences

Katherine Cook est archéologue et enseigne au Département d’anthropologie depuis 2018 selon des valeurs qui lui sont chères : l’inclusion, l’équité et l’accessibilité de l’éducation et de la recherche scientifique. Son enseignement est basé sur un mélange innovant de méthodologies numériques, appliquées et collaboratives pour permettre de tisser des liens parmi la communauté universitaire, mais aussi avec les communautés descendant des populations étudiées et le grand public.

Depuis quatre ans, elle a développé plusieurs cours attrayants qui intéressent les étudiantes et les étudiants au-delà du Département d’anthropologie. Ces cours (Anthropologie féministe, Patrimoine radical : Pratiques, politiques et pensées, Archéologie publique et Archéologie de la mort) sont très appréciés et ont permis de positionner l’unité à l’avant-garde des courants théoriques et méthodologiques contemporains.

Katherine Cook est reconnue pour ses grandes aptitudes de pédagogue alors que sa philosophie d’enseignement est centrée sur la déconstruction de la salle de classe afin de développer un dialogue inclusif et la possibilité d’apprendre à partir de perspectives diverses. Ce faisant, elle élabore avec soin des supports pédagogiques innovants, invitants et captivants en mettant à profit son aisance avec le numérique.

D’ailleurs, elle a fondé son propre Laboratoire d’archéologie publique qui se veut un espace d’engagement créatif qui mise sur des technologies numériques, et un incubateur pour les projets de ses étudiantes et étudiants. Elle co-dirige également l’Anthropolab3D ; une structure d’enseignement et de recherche unique au Québec qui permet de créer des modèles numériques d’artéfacts et qui sert de tremplin aux projets innovants de la communauté étudiante.

Katherine Cook accorde une importance particulière à l’encadrement et au mentorat des étudiantes et des étudiants, elle qui a été grandement inspirée par des relations exceptionnelles avec ses mentors. Elle sait identifier leurs forces et leurs besoins tout en les incitant à développer leurs compétences nécessaires à la réalisation de leurs objectifs professionnels. Cette relation sincère qu’elle s’efforce d’établir avec ses étudiantes et ses étudiants se veut réciproque, car selon eux, Katherine Cook réussit à les inspirer avec la qualité de son enseignement, l’engagement envers sa profession, mais aussi avec sa pédagogie engagée dans la communauté.

Professeure agrégée au Département de science politique, lauréate d’un Prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences

Ruth Dassonneville enseigne à tous les cycles au Département de science politique depuis 2015. Elle a forgé son expertise autour de sujets qui la passionnent : les élections et la démocratie électorale. Ainsi, dans ses recherches, elle tente de comprendre les raisons et les déterminants qui poussent les électeurs à voter pour un parti ainsi que les caractéristiques sociodémographiques et les identités sociales qui influencent ces électeurs.

Au-delà de ses sujets d’expertise, Ruth Dassonneville a développé une réelle passion pour la recherche en elle-même. Elle souhaite donc, par le biais de son cours de premier cycle Les élections, initier les étudiantes et étudiants au baccalauréat à l’univers de la recherche. « La recherche évoluant extrêmement rapidement, mon enseignement ne vise pas le transfert de connaissances, car ce qu’on pense savoir aujourd’hui peut être débattu demain. Mon objectif est donc de leur apprendre où trouver la littérature savante, comment sélectionner les sources crédibles, comprendre comment des chercheurs parviennent à leurs conclusions et adopter une attitude critique vis-à-vis la recherche, » explique-t-elle. Par cette approche pédagogique, elle a influencé la trajectoire d’études de bon nombre d’étudiantes et étudiants qui ont fait le choix de poursuivre aux cycles supérieurs.

D’ailleurs, une grande partie de ces bachelières et bacheliers sont sous sa direction à la maîtrise. Elle les intègre à son équipe de recherche affiliée à sa Chaire de recherche du Canada sur la démocratie électorale, complétée par la participation de nombreux doctorants et doctorantes de l’Université, mais également d’universités de l’international. L’encadrement de Ruth Dassonneville envers ces étudiantes et étudiants se veut d’une qualité admirable, elle qui instaure une dynamique exceptionnelle, faite de collaborations croisées, de stimulation intellectuelle, de bienveillance et de respect.

Les projets pédagogiques mis sur pied par Ruth Dassonneville sont des plus innovants. En plus d’être précurseure au Département dans l’utilisation de plateformes technologiques comme Perusall, qui permet aux étudiantes et étudiants de lire et de commenter des articles de manière collaborative, elle a développé des applications Web qui permettent de s’initier à l’usage de méthodes quantitatives. Ainsi, elle a intégré l’analyse de sondages à sa pratique pédagogique en n’hésitant pas à parfaire son approche pour l’adapter aux réalités vécues. Ces initiatives font de Ruth Dassonneville une des enseignantes les plus engagées dans l’innovation pédagogique du Département de science politique.

Les qualités d’enseignement de Ruth Dassonneville sont reconnues et appréciées de la part de ses collègues, mais surtout des étudiantes et étudiants de tous cycles confondus, tant pour son cours Les élections que pour Les partis politiques comparés. La preuve étant faite par la fréquentation de ses cours et séminaires, certes jugés difficiles, mais qualifiés d’incontournables par bon nombre d’étudiantes et étudiants.

Chargé de cours au Département de géographie, lauréat d’un Prix d’excellence en enseignement de la Faculté des arts et des sciences

Rodolphe Gonzalès détient une expertise dans les domaines de la cartographie interactive, des systèmes d’information géographique et des bases de données massives à référence spatiale. Il enseigne les cours de cycles supérieurs Cartographie interactive et géoweb et Automatisation des processus d’analyse spatiale. Ces cours sont centrés sur l’apprentissage de la programmation en géographie, plus particulièrement sur le développement de cartes web et de processus d’analyse spatiale dans le langage Python.

Il est à l’origine de la création de ces cours, en a élaboré les plans, le matériel d’enseignement et d’évaluation. Un défi de taille a toutefois été rencontré, celui de faire face à une clientèle étudiante présentant divers niveaux d’acquis en programmation. Ainsi, comment ne pas décourager les néophytes avec des concepts trop abscons, tout en assurant un haut niveau de stimulation pour celles et ceux qui ont déjà des bases en programmation? Rodolphe Gonzalès a su trouver un juste équilibre entre contenu théorique et contenu pratique alors qu’il propose un format de cours adaptatif favorisant les interactions avec les étudiantes et les étudiants.

La structure repensée de ces cours, additionnée à l’engagement, l’accompagnement étudiant et la qualité d’enseignement de Rodolphe Gonzalès ont permis d’établir une popularité et une réputation grandissantes de ces deux cours auprès de la communauté étudiante. Non seulement ils suscitent l’intérêt des étudiantes et étudiants des différents programmes de cycles supérieurs du Département de géographie, mais ils attirent désormais une clientèle qui dépasse les frontières du Département, allant jusqu’à intéresser des étudiantes et des étudiants d’autres facultés, et même d’autres universités!

La grande capacité d’adaptation de Rodolphe Gonzalès n’est plus à prouver, lui qui ajuste son matériel de cours selon l’évolution des groupes pour assurer des contenus de cours toujours parfaitement calibrés. Son fort intérêt pour la pédagogie et le partage des connaissances n’en est certainement pas étranger. C’est ainsi qu’il réussit à susciter la passion des étudiantes et étudiants pour sa matière.

Rodolphe Gonzalès contribue non seulement à l’enseignement en donnant des cours reconnus et appréciés, également au développement des programmes du Département. Il apporte de judicieuses suggestions pour bonifier les différents programmes, particulièrement le DESS en géomatique et en cartographie dynamique. Son apport et son engagement permettent d’orienter l’enseignement au Département pour le garder à l’avant-garde de ce qui s’offre dans le domaine.