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La Commission des études adopte deux nouveaux baccalauréats

Deux nouveaux baccalauréats ont été adoptés par la Commission des études à sa réunion du 20 septembre. La Faculté de l’éducation permanente (FEP) et la Faculté des arts et des sciences (FAS) s’unissent pour proposer un baccalauréat par cumul de programmes en «fondements et pratiques en sciences sociales et santé». À l’École de santé publique (ESPUM), on entend offrir un nouveau baccalauréat en santé publique environnementale et sécurité du travail. Ce programme d’études devra toutefois subir d’autres évaluations avant d’être approuvé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec et offert aux étudiants.

Le projet de la FEP et de la FAS explore différents champs d’études en sciences sociales liés au domaine de la santé. Il associe des programmes courts déjà proposés dans les deux facultés. Le nouveau baccalauréat a été conçu pour répondre aux besoins des professionnels de la santé désireux de suivre une formation sur mesure. «Depuis quelques années, un grand nombre de professionnels et de techniciens du réseau de la santé et des services sociaux quittent le milieu pour la retraite, pavant la voie à un renouvellement des effectifs du réseau, qui compte actuellement pour 6,8 % de la population active québécoise, exclusion faite des médecins, peut-on lire dans le document de présentation.  Le phénomène est loin d’être terminé. En 2014, on estimait à près de 32 500 le nombre d’employés du réseau de la santé et des services sociaux qui prendront leur retraite d’ici 2018.»

Le baccalauréat par cumul de programmes n’assurera pas à ses diplômés un accès au marché du travail, «mais il permettra aux finissants de mettre de l’avant un diplôme qui témoigne mieux de leur cheminement particulier», précise-t-on. Le doyen de la FEP, Christian Blanchette, a rappelé que 18 % des programmes de baccalauréat de l’UdeM comptent des cumuls de programmes plus courts; plusieurs d’entre eux sont donnés à la FEP. Ce projet-ci résulte d’un travail concerté, interfacultaire.

Santé environnementale et santé au travail

À l’ESPUM, on souhaite proposer un programme en santé publique environnementale et sécurité du travail à l’issue duquel les étudiants pourront suivre un stage ou choisir un profil de recherche. Dans les deux cas, ils pourront soumettre leur candidature en vue d’une reconnaissance de leurs acquis par un organisme d’agrément canadien.

Selon Lise Lamothe, vice-doyenne aux études à l’ESPUM, le projet a fait l’objet d’une large consultation dans le milieu de travail et des cégeps. Un sondage a aussi été mené auprès des employeurs. «Le programme sera le seul au Québec et le seul en français au Canada», a indiqué Audrey Smargiassi, professeure au Département de santé environnementale et santé au travail. Seules les universités de Toronto et Ryerson offrent un programme similaire au pays.

Inaugurée en 2013, l’ESPUM regroupe la plus grande concentration de chercheurs et d'experts en santé publique du Canada. Elle est la seule faculté de santé publique au Québec et elle est reconnue comme le plus grand pôle d'excellence francophone dans la discipline.

En fin de séance, la vice-rectrice adjointe à la promotion de la qualité, Claude Mailhot, a présenté un bilan du processus de révision des 227 programmes d’études de l’UdeM, un travail «remarquable», selon la vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études et présidente de la Commission des études, Louise Béliveau.

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