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Les commotions cérébrales frappent aussi les sportives

Mener à terme un projet de doctorat n’est pas une mince affaire. Une fois par semaine, un étudiant de l’UdeM explique en 150 mots ce sur quoi il travaille, et pourquoi il le fait.

Ma thèse porte sur les effets des commotions cérébrales chez les athlètes féminines. Étant moi-même une ancienne étudiante-athlète qui a subi ce genre de blessure, je suis particulièrement sensible au sujet. J'ai joué au soccer pendant trois saisons avec les Carabins de l'Université de Montréal et deux saisons avec le Rouge et Or de l'Université Laval.

J'ai étudié le cerveau d'athlètes d'élite universitaires, autant en phase aiguë qu'en phase chronique suivant la commotion cérébrale. J'ai eu recours à de nombreux tests neuropsychologiques et à deux types d'imagerie par résonance magnétique qui ont permis de constater que les effets de ces chocs à la tête demeurent observables jusqu'à 18 mois après l'accident.

Mes travaux permettent de faire avancer les connaissances pour élaborer des traitements efficaces. D'autant plus qu'on possède de nombreuses données sur les hommes et assez peu sur les femmes.

Après ma soutenance, j'envisage de faire un postdoctorat aux États-Unis.

Émilie Charmard


Directeurs de thèse : Hugo Théoret et Maryse Lassonde, professeurs au Département de psychologie de l'Université de Montréal. Mme Lassonde est directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies.

Date de la soutenance : juin 2016.

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