Geneviève A. Mageau, la directrice de recherche de Julien Bureau, est la raison principale pour laquelle il a choisi de faire sa maîtrise à l’UdeM. « Outre son excellente réputation, nous avions des champs de recherche compatibles. Quand je l’ai rencontrée la première fois, j’ai tout de suite aimé sa façon de diriger ses étudiants. » 

Fasciné par le fonctionnement social de l'humain, Julien est attiré par la psychologie sociale dès son premier cours. « La psychologie sociale m’a aidé à me questionner sur les choses simples du quotidien. » Ce besoin d’approfondir les « questions naïves » que les gens se posent l’a amené à poursuivre ses études à la maîtrise. « Personnellement, je me suis demandé : pourquoi les gens mentent? Le mensonge n’est pas dichotomique. On peut choisir d’éviter un sujet ou de ne pas révéler certains détails. » Pour Julien, il semble que les gens mentent car c’est avantageux pour eux de le faire. 

Julien présente deux contextes principaux où les adolescents mentent : à la maison, à propos de quoi dire et ne pas dire à ses parents, et à l’école, où le mensonge touche davantage l’intégrité intellectuelle, par exemple, le plagiat. Il oriente sa maîtrise sur le premier contexte. 

L’ambiance dans les laboratoires est à l’échange. « D’une part, il y a une grande famille formée de plus vieux qui servent de mentors informels et de plus jeunes qu’on est appelé à guider. Ça génère des échanges enrichissants entre les gens. D’autre part, il y a beaucoup de respect pour l’intimité intellectuelle. Le mélange des deux offre un climat génial pour créer et expérimenter. » 

Selon Julien, il n’y a pas de plus bel emploi que la recherche. « Il y a peu de travail qui t’offre la possibilité d’être payé – via les bourses et le financement – pour faire ce que TOI tu veux faire. Peu importe ce qui intéresse un étudiant, il y a certainement un laboratoire à l’UdeM qui lui permettra de travailler là-dessus. »