Marilou Tanguay
Étudiante à la maîtrise en histoire
« J’ai commencé à l’Université de Montréal en droit en 2011, puis j’ai changé pour le BAC en histoire à l’hiver 2012. Je l’ai complété en 3 ans pour ensuite continuer à la maîtrise. Je poursuivrai au doctorat l’an prochain, c’est vraiment une passion pour moi! »
Parlez-nous de votre cheminement universitaire jusqu’à maintenant.
J’ai commencé à l’Université de Montréal en droit en 2011, puis j’ai changé pour le BAC en histoire à l’hiver 2012. Je l’ai complété en trois ans, puis j’ai continué à la maîtrise. Je poursuivrai au doctorat l’an prochain, c’est vraiment une passion pour moi!
La particularité du programme de maîtrise de l’UdeM, c’est qu’il offre trois options : recherche, enseignement au collégial et pratique. Moi, j’ai choisi l’option enseignement au collégial.
Qu’aimez-vous de cette option?
Ce qui est génial, c’est que nous n’avons pas de cours en moins par rapport aux autres options de maîtrise, et que nous ne rendons pas un mémoire allégé. On rend exactement le même mémoire que nos collègues de l’option recherche, alors nous ne sommes pas discriminés pour entrer au doctorat. J’ai donc un mémoire d’une centaine de pages à remettre, mais j’ajoute aussi de l’expérience en pédagogie à mon bagage avec un séminaire, des stages… et j’adore ça! Ce choix-là me permettait d’avoir un plan B si je n’aimais pas la recherche. Mais finalement, je pense bien poursuivre en recherche.
Quel est votre projet de recherche?
Je m’intéresse aux rapports de pouvoirs sexués dans le quotidien Le Devoir. Comment, par exemple, Le Devoir peut être étudié au prisme du genre. J’étudie la période entre 1965 et 1975, où tous les quotidiens montréalais avaient une page féminine, une page où l’on retrouvait toutes les nouvelles concernant les femmes. Je constate avec mon regard empirique que ça n’aura pas nécessairement été seulement positif de l’abolir. J’essaie de proposer une vision nuancée de ces pages, et de leur abolition aussi.
Qu’aimez-vous particulièrement du programme de maîtrise en histoire de l’UdeM?
La diversité des cours. Je trouve aussi que le personnel est vraiment attentif à nos besoins. Pour avoir fait mon BAC à l’UdeM, je savais que c’était une bonne idée de rester ici pour la maîtrise, notamment de par la présence de Denyse Baillargeon, spécialiste en histoire des femmes, qui est devenue ma directrice de mémoire. C’est une sommité reconnue dans le milieu.
J’aime aussi qu’on décloisonne la périodisation pour aller davantage vers des thématiques. On veut montrer que l’histoire, ce n’est pas seulement des dates. Il y a des approches variées!
Il y a aussi beaucoup d’initiatives académiques étudiantes et des comités forts et diversifiés.
Êtes-vous impliquée dans quelques-uns de ces comités?
Oui! Je suis impliquée dans le conseil exécutif de l’association étudiante des cycles supérieurs d’histoire et je suis présidente d’un comité d’initiatives académiques étudiantes (CIAÉ). On organise quelques causeries par année sur différentes thématiques, en sollicitant d’autres départements pour avoir des perspectives différentes. L’objectif, c’est de créer des espaces de discussions où sont démocratisés les liens entre professeurs et étudiants.