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Médailles d'excellence en recherche de la Faculté des arts et des sciences - 2022

Marie-Ève Daspe
Marie-Ève Daspe

Professeure adjointe au Département de psychologie, récipiendaire d’une Médaille d’excellence en recherche de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal

Marie-Ève Daspe se démarque sur le plan de la recherche par son expertise en psychologie conjugale. En tant que directrice et fondatrice du Laboratoire de recherche sur les interactions et la vie conjugale, elle vise à mieux comprendre, avec son équipe, comment la communication et la qualité des interactions entre conjoints influencent le fonctionnement du couple. Ultimement, elle tente de cerner ce qui distingue les couples sains des couples aux prises avec des difficultés conjugales.

Elle questionne notamment l’influence des nouvelles technologies sur les relations amoureuses, comme l’utilisation des applications de rencontre, la surveillance électronique dans le couple, les médias sociaux et la cyberviolence, des thèmes d’actualité plus que pertinents. « C’est intéressant d’observer comment les nouvelles technologies s’infiltrent d’une certaine manière dans les relations amoureuses et les influencent, parfois pour le meilleur et parfois pour le pire », explique-t-elle.

Son projet de recherche actuel examine comment les technologies numériques influencent la communication entre les partenaires. Elle étudie plus spécifiquement la résolution des conflits par textos ou messagerie instantanée. Ainsi, elle tente de déterminer si ce medium de communication a un impact sur la qualité des interactions, sur les émotions ressenties et même sur la réactivité physiologique des partenaires, comparativement à une discussion chargée en face-à-face.

Également membre du Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles et membre de l’Équipe SCOUP – sexualité et couple, Marie-Ève Daspe rayonne de manière importante en recherche, tout en s’acquittant pleinement et de manière équilibrée de tous les volets de sa tâche professorale. Elle a d’ailleurs déposé sa demande d’agrégation pour juin 2023, elle qui est professeure au Département de psychologie depuis 2018.

Marie-Ève Daspe puise son inspiration chez ses collègues et ses mentors. « J’ai la chance de faire partie d’équipes de recherche dans lesquelles je côtoie des chercheuses et des chercheurs de l’Université de Montréal, mais aussi d’autres universités à travers le Québec. Ce sont des collègues inspirants, tant au plan professionnel qu’au plan humain », mentionne-t-elle. Elle est d’ailleurs fermement convaincue que sa carrière ne serait par la même sans leur soutien. Elle ajoute : « On évolue en ayant des modèles à qui on a envie de s’identifier et je me trouve particulièrement choyée de ce côté-là. » Avec sa belle feuille de route en recherche, on peut affirmer que Marie-Ève Daspe représente elle-même un modèle pour les jeunes chercheuses et chercheurs !

Bang Liu
Bang Liu

Professeur adjoint au Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO), lauréat d’une Médaille d’excellence en recherche de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal

Bang Liu détient une impressionnante feuille de route en dépit de son jeune âge. Arrivé au DIRO après son doctorat en 2020, il se spécialise dans le traitement du langage naturel, ce qui permet aux machines de comprendre et de traiter le langage humain. Il applique ses recherches dans les domaines interdisciplinaires de la santé et des sciences des matériaux afin de développer des agents experts capables de mieux comprendre les connaissances du domaine et de résoudre des tâches complexes, facilitant ainsi le progrès scientifique.

Il étend ses recherches en apprentissage multimodal et intégré pour améliorer, par l’interaction, la compréhension du langage et la connaissance générale du monde des agents. Il étudie ainsi les graphes de connaissances autant d’un point de vue théorique que pratique.

Bang Liu est affilié au laboratoire RALI (Recherche appliquée en linguistique informatique) du DIRO et est membre associé de Mila – Institut québécois de l’intelligence artificielle. Son dossier de publications est des plus remarquables, tant en quantité qu'en qualité; certaines de ses publications figurant dans les meilleurs forums, selon Google Scholar. Son financement de recherche est notable pour un jeune chercheur; il compte notamment parmi les titulaires de chaire en IA Canada-CIFAR.

En plus d'avoir présenté ses travaux dans les meilleures conférences du domaine, il a su se créer un imposant réseau international de collaboratrices et collaborateurs tant dans le milieu académique qu’industriel. Il a été invité à donner des conférences dans plusieurs universités et entreprises, démontrant ainsi qu’il est déjà reconnu comme un leader mondial dans son domaine.

Son enseignement est très apprécié et son cours de cycle supérieur Traitement du langage naturel avec apprentissage profond attire toujours plus d’étudiantes et étudiants, ce qui établit son domaine de recherche comme étant très pertinent. De plus, le grand nombre d’étudiantes et étudiants qu’il supervise à la maîtrise et au doctorat est impressionnant pour un si jeune professeur.

Ce qui inspire Bang Liu à s’investir autant dans ses recherches est le désir profond de comprendre l’essence de l’intelligence pour créer un impact positif sur la société à travers la technologie, afin que toutes et tous puissent réaliser leurs aspirations. Il le fait pour améliorer la qualité de vie des personnes tout en s’engageant à promouvoir l’inclusion et la diversité au sein de sa communauté de recherche et qu’ainsi, chacune et chacun ait les mêmes chances de participer, se développer et changer le monde à sa manière.

Géraldine Mossière
Géraldine Mossière

Professeure agrégée à l’Institut d’études religieuses et affiliée au Département d’anthropologie, lauréate d’une Médaille d’excellence en recherche de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal

L’anthropologue Géraldine Mossière travaille sur des phénomènes religieux dans les sociétés contemporaines. Ses recherches ont évolué au fil du temps : après s’être penchée sur le rôle des églises d’immigrants dans l’insertion sociale de leurs membres, elle a étudié les trajectoires religieuses, notamment les parcours de conversion à l’islam de femmes québécoises et françaises ainsi que l’intérêt des jeunes Québécoises et Québécois qui empruntent des éléments à l’islam, sans pour autant se convertir. Elle s’est aussi intéressée au rôle du religieux dans les parcours biographiques de baby-boomers franco-québécois. Elle collabore également à des projets d’équipe sur l’islamophobie, la fin de vie et la perspective féministe : des sujets qui trouvent toute leur pertinence dans la société actuelle.

Géraldine Mossière fait preuve d’une trajectoire intellectuelle créative et cohérente. Elle décrit son approche comme inductive : le terrain oriente ses recherches. Ainsi, elle a basé son plus récent projet de recherche sur un fait observé, soit celui de la dimension thérapeutique des pratiques religieuses et spirituelles qui semblent habituellement motivées par le désir d’améliorer sa santé émotionnelle, de calmer les angoisses existentielles, de trouver de l’espoir et du sens.

Comme ses sujets de recherche transcendent les frontières, elle compte un large réseau de collaborations et participe à de nombreux congrès internationaux. Elle a notamment effectué des séjours de recherche en République Démocratique du Congo, en France et en Colombie-Britannique en plus de diriger une chaire de recherche en études transrégionales à Marseille (France), ce qui a lui a permis d’étendre son rayonnement professionnel internationalement.

Cette chercheuse est animée d’un souci de transfert de connaissances, tant au plan scientifique qu’envers le grand public. Elle publie notamment ses recherches sous forme d’ouvrages qui se veulent accessibles au grand public comme au milieu universitaire grâce à une solide démarche méthodologique et une rigueur exemplaire.

Géraldine Mossière exerce un réel leadership dans sa discipline; elle a piloté plusieurs ouvrages collectifs et numéros spéciaux de revue. Elle a présidé la Société québécoise pour l’étude du religieux et dirige maintenant la revue RELIER. Revue Interdiscipinaire d’Études Religieuses (anciennement Théologiques). Ses étudiantes et étudiants sont associés de près à ses recherches et elle les accompagne dans leur propres développement et réflexion. Les grandes qualités de chercheuse de Géraldine Mossière sont un modèle indéniable pour cette relève avec qui elle collabore.

À propos de la Médaille de la recherche de la Faculté des arts et des sciences

La Médaille d’excellence en recherche de la Faculté des arts et des sciences a été créée en 2022, à l’occasion du 50e anniversaire de la Faculté, pour reconnaître le talent de chercheuses et de chercheurs en début ou en milieu de carrière. Les récipiendaires des médailles ont été sélectionnés pour leurs activités de recherche prometteuses, leur engagement envers l’enseignement et le rayonnement de leur discipline ainsi que pour leur contribution au fonctionnement de l’Université.

Médailles d’excellence en recherche de la Faculté des arts et des sciences des années précédentes