Chercheuses et chercheurs
Isabelle Peretz
Département de psychologie
Isabelle Peretz est à la recherche ce que le guitariste Paco de Lucia était à la musique : une autorité dans son domaine. Le prix d’excellence 2015 que lui a décerné le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies souligne sa contribution majeure en recherche fondamentale. Mme Peretz, aussi guitariste chevronnée, est la première femme à recevoir ce prix depuis son instauration.
André Blais
Département de science politique
André Blais a calculé que les probabilités de voir son vote influer sur l’issue d’une élection étaient de l’ordre de 1 sur 25 000. Alors, pourquoi voter?
« Pour plusieurs électeurs, dit-il, la décision de voter est motivée par le sens du devoir civique. Ils estiment que, si l’on croit vraiment à la démocratie, on a une obligation morale d’aller voter. » Son livre To Vote or Not to Vote? est l’un des ouvrages les plus cités sur le sujet.
Johanne Lamoureux
Département d'histoire de l'art et d'études cinématographiques
Le rôle emblématique de la viande et du dispositif de l’abattoir dans la production culturelle, les pratiques machistes et les stratégies féminines du graffiti à Montréal, le recyclage des déchets dans l’art du 21e siècle… Ces recherches, thèses et mémoires sur l’art moderne et contemporain dirigés par Johanne Lamoureux témoignent des nombreux champs d’expertise de l’historienne de l’art.
Alexis Vallée-Bélisle
Département de chimie
Alexis Vallée-Bélisle a eu le coup de foudre à l’adolescence pour la chimie. « J’ai compris que ce serait pour longtemps ma passion. C’est une science où de nombreuses disciplines entrent en ligne de compte », indique le chercheur de 38 ans.
Gilles Brassard
Département d'informatique et de recherche opérationnelle
Il ressemble à la matière qu’il étudie : mystérieux et indispensable. Le professeur du Département d’informatique et de recherche opérationnelle a porté la cryptographie, cet art qui assure la confidentialité des communications, vers des sommets insoupçonnés. Il fait également partie des pionniers de l’informatique quantique, une discipline qui pourrait révolutionner l’informatique autant que le transistor a autrefois transformé l’électronique.
Jacques Brodeur
Département de sciences biologiques
La petite guêpe parasite Dinocampus coccinellae a fait la couverture du magazine National Geographic en novembre 2014 en compagnie de son hôte, la coccinelle Coleomegilla maculata. Les clichés de ces insectes devenus vedettes internationale sont été pris dans le laboratoire d’entomologie de Jacques Brodeur, professeur au Département de sciences biologiques et chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal.
Sylvie Belleville
Département de psychologie
Diagnostiquer précocement la maladie d’Alzheimer pour intervenir plus rapidement. Tel est l’exploit réussi par Sylvie Belleville, professeure au Département de psychologie de l’Université de Montréal et directrice de la recherche à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM). En combinant l’imagerie cérébrale et l’évaluation neuropsychologique, son équipe est parvenue à prédire à 90 % lesquels de ses sujets de recherche atteints d’un trouble cognitif léger allaient recevoir un diagnostic clinique d’alzheimer dans les deux années suivantes.
Bernard Chapais
Département d'anthropologie
Existe-t-il une structure commune à l’ensemble des sociétés humaines? Oui, selon Bernard Chapais, primatologue et professeur au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal.
Julian Zhu
Département de chimie
Sur le fauteuil du dentiste, on pourrait vous offrir prochainement de soigner votre carie avec une matière dérivée de la bile animale! C’est la piste suivie par Julian Zhu, qui est parvenu à fabriquer un composite révolutionnaire sans danger pour la santé à partir de sels de la vésicule biliaire.
Richard Martel
Département de chimie
À travers ses recherches sur les propriétés des nanostructures de carbone, Richard Martel a découvert une méthode pour affiner la détection de l’infiniment petit. Grâce à l’alignement de molécules de colorant encapsulées dans un nanotube de carbone, le chercheur a réussi à amplifier leur signal Raman, sorte d’empreinte digitale des molécules, jusqu’ici pas assez puissant pour permettre leur repérage. Eurêka! Associées à un colorant, ces nanostructures forment des nanotraceurs qui permettent de décupler la force du signal. « On peut ainsi assurer une traçabilité à toute épreuve, et ce, même à l’échelle microscopique », affirme le professeur du Département de chimie.